La détermination « au cas par cas » de conduite avec facultés affaiblies par la marijuana est troublante
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9 octobre 2018
OTTAWA – L’honorable Tony Clement, ministre du Cabinet fantôme responsable de la Justice et Pierre Paul-Hus, ministre du Cabinet fantôme responsable de la Sécurité publique, de la protection civile et de la sécurité frontalière ont fait cette déclaration suivante en réponse à l’affirmation de la ministre libérale de la Justice que les accusations de conduite avec facultés affaiblies par la marijuana devront être décidées au cas par cas.
« La semaine prochaine, la marijuana deviendra légale au Canada et il est clair que Justin Trudeau s’est précipité pour respecter un échéancier politique sans aucun plan pour garder les Canadiens en sécurité sur nos routes.
« Les commentaires de sa ministre de la Justice au cours du week-end confirment qu’il n’y a pas de façon concluante de déterminer si quelqu’un conduit avec des facultés affaiblies par la drogue. De nombreuses forces de police ont accueilli froidement les appareils d’analyse de salive Dräger approuvés par les libéraux, notamment celles de Vancouver et d’Ottawa qui ont refusé de les utiliser. Non seulement les préoccupations sont graves quant à la capacité des appareils Dräger à fonctionner correctement par temps froid, mais même si des accusations de conduite avec des facultés affaiblies étaient portées, des contestations judiciaires vont sûrement se manifester en raison de l’absence de méthodes fiables de contrôle.
« Au lieu de se concentrer sur la quantité de deniers publics qu’il peut soutirer de sa politique, Justin Trudeau doit écouter les scientifiques, les médecins et les autorités policières qui affirment que cette légalisation est précipitée et sans aucune planification ni considération appropriées face aux conséquences négatives, notamment de garder la marijuana hors de la portée des enfants, et les profits des mains des criminels. »