Enquête interne sur le meurtre tragique de Marylène Lévesque : Pierre Paul-Hus questionne le Service correctionnel et la Commission des libérations

Québec, le 15 juin 2020 – Presque six mois, jour pour jour, après le meurtre atroce de Marylène Lévesque, Pierre Paul-Hus a questionné lors du comité permanent de la Santé à la Chambre des communes, la commissaire du Service correctionnel du Canada (SCC) de même que la première vice-présidente de la Commission des libérations conditionnelles du Canada pour savoir, notamment, où en était rendu l’enquête interne conjointe sur le meurtre de la jeune femme.

Pierre Paul-Hus, ministre du Cabinet fantôme en matière de Sécurité publique, s’est fait répondre par la Commissaire que l’enquête interne était suspendue depuis la mi-mars en raison de la pandémie du COVID-19. Le député a poursuivi les échanges en demandant pourquoi l’enquête ne pouvait pas se poursuivre en utilisant les moyens techniques et technologiques avancés, tels que les vidéoconférences, qui sont déployés à travers le pays et à tous les échelons du gouvernement. Selon le député « à l’heure où les décisions des cours de justice et même celles de la Commission des libérations conditionnelles se prennent par vidéoconférence, les explications fournies ne tiennent pas la route. Les questions que j’ai posées étaient simples. Il est regrettable que le SCC et la CLCC n’étaient pas prêts à répondre. » Les réponses fournies sont à ce point contradictoires et incohérentes qu’il n’a eu d’autres choix que de demander qu’un compte-rendu soit transmis au comité.

Pierre Paul-Hus a aussi souligné, au nom des victimes, l’urgence de poursuivre et de compléter cette enquête. Les victimes ont le droit de savoir ce qui s’est passé. Il a ajouté que « si cette enquête interne ne se terminait pas dans un avenir rapproché, le système aura non seulement failli à protéger Marylène, mais il pourrait également faire en sorte que d’autres criminels passent à travers les failles du système et fassent d’autres victimes. La suspension de l’enquête n’est pas justifiée. Le système laisse à penser qu’il cherche à se protéger. Si des Canadiens peuvent manifester dans les rues, j’ai beaucoup de mal à croire que quelques témoins ne peuvent pas se rencontrer ou échanger par vidéoconférence », de conclure Pierre Paul-Hus.

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Pour renseignements :
Joel Bernard
Bureau de Pierre Paul-Hus, député et ministre du Cabinet fantôme en matière de Sécurité publique et de la Protection civile
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