L’agrandissement de la Maison de la Famille de Charlesbourg ne figure pas au nombre des projets retenus dans le cadre du Programme d’infrastructure communautaire de Canada 150 (PIC 150), une décision qui ne manque pas de soulever l’ire du député de Charlesbourg–Haute-Saint-Charles, Pierre Paul-Hus.

« Pourtant bien ficelée et attachée à un budget de 185 000 $, dont 90 000 $ étaient demandés dans le cadre de PIC 150, l’initiative a reçu un refus catégorique. Raison évoquée : les projets d’infrastructures retenus prioritairement visent l’aménagement riverain pour des activités de plein air. J’en suis bouche bée », explique le député conservateur.

L’agrandissement projeté, qui se serait traduit par l’ajout d’un 2e étage à la maison actuelle, aurait permis d’accueillir un plus grand nombre de personnes et de bonifier les services offerts à la population non seulement de Charlesbourg, mais de l’ensemble du territoire régional. Des hommes, des femmes, et surtout des enfants aux prises avec des problématiques difficiles sur le plan humain.

« C’est d’autant plus désolant que le ministre responsable de la région de Québec, Jean-Yves Duclos, est lui-même ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social. Porter le titre, c’est une chose, mais les actions doivent suivre », s’insurge M. Paul-Hus.

La région abandonnée
« Le gouvernement Trudeau est complètement déconnecté des enjeux de la région de Québec et le manque de leadership de ses représentants dans la Capitale-Nationale est flagrant. Pratiquement écartée du budget libéral, si ce n’est les 50 M$ annoncés pour l’Institut national d’optique (INO), somme qui représente 66 % de la somme souhaitée, la cité de Champlain se retrouve une fois de plus le bec à l’eau. Rien pour l’Institut nordique, rien pour l’agrandissement du Port de Québec, rien pour le pont de Québec, et maintenant, rien pour la Maison de la famille de Charlesbourg. C’est pathétique », ajoute-t-il.

« Les gens de la région devraient s’inquiéter du fait que les Libéraux ne prennent pas les mesures requises pour encourager le développement des projets prévus dans la capitale, pas plus que pour y créer des emplois de qualité et bien rémunérés », de conclure le député, prévenant du même souffle ses homologues libéraux qu’il entend se battre bec et ongles pour que la région de Québec obtienne sa juste part en matière d’investissement.