Le gouvernement de Justin Trudeau ne semble pas préoccupé par la sécurité des Canadiens
Québec, le 8 Novembre 2017 – Le ministre du cabinet fantôme responsable de la sécurité publique et de la protection civile et député de Charlesbourg—Haute-Saint-Charles, Pierre Paul-Hus, dénonce les mensonges propagés aux Canadiens par le gouvernement de Justin Trudeau.
«Le Canada a reçu pas moins de 10 000 étrangers illégaux cette année. Nous avons vu des ministres libéraux visiter les États-Unis pour tenter de dissuader ce genre d’entrée au Canada. Les agents de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) nous disent que le système de traitement est complètement débordé et qu’ils sont obligés de prendre de grands raccourcis dans le traitement de dossiers d’illégaux. Aussi, ils nous annoncent que bon nombre de ces demandeurs d’asile illégaux sont déjà disparus et personne ne sait où ils sont. Je trouve le gouvernement de Justin Trudeau malhonnête lorsqu’il prétend que tout est sous contrôle et qu’il sera prêt à gérer des milliers d’autres entrées illégales en provenance des États-Unis lorsque leur désignation de statut de protection temporaire (TPS) expirera », a déclaré monsieur Paul-Hus.
La désignation de TPS permet aux ressortissants étrangers qui sont déjà aux États-Unis d’y rester tant que leur pays d’origine est considéré comme dangereux en raison de facteurs temporaires tels que des conflits armés, des catastrophes naturelles ou des épidémies. Comme ce n’est plus le cas pour les Haïtiens et les ressortissants du Salvador vivant aux États-Unis et que la politique de frontière ouverte du gouvernement Trudeau est bien connue parmi eux, on s’attend à ce qu’ils soient nombreux à se diriger vers le Canada l’an prochain.
La préoccupation principale de monsieur Paul-Hus est la sécurité des Canadiens. «Sans aucun doute, le Canada a toujours été compatissant envers les réfugiés. Par contre, puisqu’ils arrivent dans notre pays par des voies illégales et que bon nombre d’entre eux ne reviennent pas pour compléter leur demande d’asile, nous devons prendre cette question au sérieux et nous avons raison d’être inquiets», a conclu le député Paul-Hus.